Coucou tout le monde (oui je suis en vie). Je suis désolée d'avoir disparu de la circulation depuis presque deux mois, je mets toujours un petit message pour prévenir les gens habituellement... j'ai eu quelques soucis personnels qui m'ont empêché de pouvoir écrire ou poster et j'en suis désolée... j'espère que vous allez tous.tes bien, je vais essayer de publier régulièrement comme je pouvais le faire avant. -M

 

Kate était heureuse que son partenaire soit de retour dans son équipe, mais elle avait bien eu peur de le perdre définitivement en le voyant s’éloigner d’elle petit à petit. Ramener une hôtesse de l’air sur une scène de crime et suivre un autre flic n’étaient pas des actions que l’écrivain aurait habituellement faites, plus maintenant. Mais lors d’une enquête particulière avec des zombies, que l’écrivain avait annoncé comme étant sa dernière, il était revenu vers elle et ils avaient partagé de nouveaux moments de grande complicité. Et une de leur conversation, celle de l’hôpital, était pleine de sens et de sous-entendus. Une autre conversation qu’ils avaient eue, après avoir résolu leur enquête, leur avait redonné de l’espoir à tous les deux. Castle avait également appris que sa partenaire suivait une thérapie depuis son retour au commissariat après la fusillade à l’enterrement de Montgomery. Il ignorait tout ça, et il savait que c’était un énorme effort de la part de sa partenaire de lui avoir avoué ça. Ce qu’il avait également retenu de leur conversation était le fait que Kate avait parlé du fameux mur, celui duquel elle avait parlé pour la première fois sur les balançoires. Cette fois, il ne restait que quelques briques à son mur.

 

Castle était parti du commissariat après leur discussion tandis que Kate était restée pour terminer de remplir la paperasse. Mais, en partant du poste à son tour, Kate eut une envie soudaine de milkshake. Étant donné qu’elle ne se préparerait sûrement pas à manger en rentrant chez elle, la brunette fit un détour pour passer chez Remi. Elle en fit un autre pour rendre visite à son partenaire. Elle espérait juste que ce dernier n’avait pas encore mangé, car elle lui avait pris son menu préféré et son milkshake favori en dessert. La brunette se gara non loin du bâtiment de son partenaire et fit le reste du trajet à pied. La brunette arriva devant la porte de ce dernier et sentit le stress monter. Peut-être qu’il n’était pas là, peut-être qu’il faisait déjà quelque chose de sa soirée, peut-être qu’il ne voulait tout simplement pas rester avec elle. Elle se sortit tous ces doutes de la tête et frappa à la porte. Elle entendit du mouvement à l’intérieur du loft et, quelques secondes plus tard, son partenaire était face à elle.

 

-«Kate. Hey.

-J’espère que je ne vous dérange pas. Je suis passée chez Remi, et je me suis dit que vous voudriez peut-être manger votre hamburger favori alors… »

 

La brunette tandis le sac contenant le repas de l’écrivain. Alors que Castle baissa pour la tête pour voir ce qu’il y avait dedans, la brunette illumina un peu plus sa soirée.

 

-«Je vous ai aussi pris un milkshake. Je sais l’amour que vous leur porter. 

-Vous êtes la femme parfaite. »

 

Kate sentit le rouge lui monter aux joues. Il avait très certainement dit ça sans réfléchir et les mots s’étaient échappés de sa bouche sans qu’il ne puisse les retenir. Il releva la tête et croisa le regard timide de la brunette.

 

-«Vous vous joignez à moi, n’est-ce pas ? demanda l’écrivain.

-Peut-être que vous préféreriez…

-Venez. »

 

Castle attrapa la main libre de Kate et l’attira à l’intérieur du loft. Elle baissa les yeux et sourit en voyant leurs mains et doigts entrelacées. Castle débarrassa la table et posa les deux sacs avant de tout sortir.

 

-«Un verre de vin ? lui proposa ce dernier pour accompagner leur dîner.

-S’il vous plait. »

 

Les deux partenaires s’installèrent face à face et commencèrent à manger en tête à tête.

 

-«Je vous manquais déjà alors vous avez décidé de faire un détour pour aller chez Remi et ensuite venir me voir. Je vous ai rendue tendre, lieutenant.

-Ne prenez pas vos rêves pour la réalité, Castle. »

 

Mais il n’avait pas tort. Et ça, Kate ne lui dirait pas. Le silence était présent durant les premières minutes. Les deux partenaires en vinrent à discuter de leur dernière enquête qui était unique. Ils passèrent dans le salon pour apprécier leur milkshake et leur café. Kate sentait l’esprit de son partenaire naviguer dans tous les sens. Il avait des questions à lui poser, mais il n’avait pas l’air d’oser le faire.

 

-«Vous voulez me demander quelque chose, Castle ?

-Non. Pourquoi ?

-Je vous connais par cœur. Et je peux vous entendre penser. Vous voulez me demander quelque chose ?

-Je… je voulais seulement savoir si la thérapie que vous suiviez vous aide et si la personne s’occupe de vous le fait bien. »

 

Kate esquissa un petit sourire. Il s’inquiétait pour elle et il voulait être certain que Burke s’occupe bien d’elle. Et c’était le cas, il l’aidait énormément même si certaines séances étaient plus difficiles que d’autres.

 

-«Docteur Burke m’aide énormément, mais ça met du temps. je savais que ce serait difficile, pas que ça le serait autant. Et… c’est en parti pourquoi je ne vous ai pas appelé après ma sortie de l’hôpital.

-Kate…

-J’étais incapable de me lever du lit parfois. Je repoussais mon père alors qu’il était la seule personne présente puisque j’avais déjà repoussé tout le monde. Je refusais que mes proches me voient aussi faible, je ne voulais que vous me voyiez comme ça.

-Kate, vous n’êtes pas faible. Vous êtes la personne la plus forte que je connaisse. La plus têtue aussi mais c’est une des choses que j’ai… que j’apprécie le plus chez vous. »

 

Le souffle de Kate se coupa une seconde quand elle remarqua ce qu’avait failli dire l’écrivain. Il s’était repris au dernier moment et avait lui-même eu un coup de stress.

 

-«Vous m’aidez énormément aussi ; reprit Kate sérieusement. J’espère que vous savez à quel point vous m’avez aidé à mon retour, Castle. À quel point vous m’aidez tous les jours depuis que nous nous sommes rencontrés.

-Je vous ai vraiment rendue tendre avec moi.

-Je ne veux… je ne veux plus attendre avant de dire les choses, dire ce que je pense. J’ai vu les dégâts que ça peut causer, je ne veux pas revivre ça. »

 

Kate marqua une pause dans son récit.

 

-«Vous êtes devenu indispensable à ma vie, Castle. Et j’espère que vous savez que je tiens à vous. Plus que vous ne l’imaginez. »

 

Castle ne savait pas quoi dire, ce qui était assez rare. Kate étant assise à côté de lui, il tendit les bras vers elle, l’invitant à venir se blottir contre lui. Kate n’hésita pas, elle vint tout de suite se blottir contre lui.

 

-«Vous m’avez manqué, Castle ; murmura-t-elle timidement. »

 

Rares étaient les fois où Kate Beckett apparaissait vulnérable en présence de quelqu’un, et Castle le savait. Il la serra un peu plus fort contre lui et déposa même un baiser sur sa tempe.

 

-«Je suis là, Kate. Je ne vais nulle part. »

 

La brunette resta un moment blottie dans les bras de son partenaire. Ils avaient connu des hauts et des bas, mais surtout des bas ces derniers temps. Le réconfort de l’écrivain était tout ce dont elle avait besoin.

D'une grande aide.
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