Désolée pour cette (longue) absence, je reviens avec un os (en retard) sur le thème de la Saint-Valentin! -M

 

 

Kate avait toujours détesté la Saint-Valentin, elle trouvait que c’était une fête qui devenait de plus en plus commerciale. Mais lorsqu’elle avait vu ses parents la célébrer et voir à quel point ils étaient éperdument amoureux, elle n’avait pas totalement abandonné l’idée de la fêter à son tour un jour. Elle devait simplement trouver la personne qu’elle regarderait amoureusement comme sa mère regardait son père. Et aujourd’hui, elle était presque certaine d’avoir trouvé cette personne.

 

Castle, de son côté, était fan de fêtes et la Saint-Valentin en faisait partie. Cependant, il n’avait jamais eu réellement l’occasion de montrer à une femme le romantique qu’il était. Il aimerait montrer tout ça à Kate, mais il n’était pas certain qu’elle voit les choses du même œil que lui. Mais il serait bien surpris de voir ce que sa partenaire avait fait. Quand ce dernier se réveilla le jour de la Saint-Valentin, il était tenté d’envoyer un message à sa partenaire lui demandant d’être sa Valentine, ne sachant pas s’il aurait le courage de lui demander une fois qu’elle se trouverait en face de lui. Mais alors que ce dernier arriva dans la cuisine, Martha lui montra ce qu’elle avait dans les mains au loin et l’écrivain s’approcha un peu plus pour voir ce que c’était.

 

-«C’est pour moi ? demanda ce dernier.

-Ton nom est écrit dessus, et je pense que tu reconnaîtras l’écriture. »

 

L’écrivain prit l’enveloppe que sa mère lui tendait et n’attendit pas une seconde de plus pour l’ouvrir. Il en sortit une carte, mais pas n’importe laquelle. Une carte de Saint-Valentin, personnalisée en plus de ça. Une phrase était écrite devant, par-dessus un énorme cœur qui prenait toute la place sur la carte.

 

Toutes les preuves mènent à toi.

 

Castle ne put retenir un sourire. Kate avait trouvé une phrase qui lui rappelait le travail qu’elle faisait tous les jours, le travail pour lequel il l’aidait. Mais par-dessus tout, le travail qui leur avait permis de se rencontrer. Il tourna la carte pour voir une autre phrase, cette fois bien plus petite. Et elle était accompagnée de deux petites cases dont une devait être cochée : oui et non.

 

Veux-tu être mon Valentin ?

 

La brunette avait utilisé le tutoiement. Pourquoi utiliser le vouvoiement dans ce genre de situation ?

 

-«Kate veut que je sois son Valentin ; souffla l’écrivain.

-Et la manière dont elle le demande est adorable ; répondit Martha. »

 

Le sourire sur le visage de l’écrivain n’allait pas disparaître de sitôt. Ce dernier prit rapidement son petit déjeuner avant de se changer et filer au commissariat. Il marqua un dernier arrêt avant de s’y rendre.

 

Kate était nerveuse depuis qu’elle avait déposé l’enveloppe devant la porte de son partenaire. Elle n’avait eu aucune nouvelle de sa part et il n’était toujours pas arrivé au commissariat. Assise à son bureau et ne pensant qu’à ça, elle décida d’aller chercher un petit quelque chose à grignoter au distributeur. Elle alla dans la salle de repos et fit les cent pas en attendant que son produit ne soit prêt.

 

-«Quelque chose vous rend nerveuse ? »

 

Kate tourna la tête pour apercevoir son partenaire à l’entrée de la pièce. La raison pour laquelle elle était autant nerveuse se trouvait juste devant elle, et elle était presque certaine que son cœur s’était arrêté de battre pendant une seconde.

 

-«Je pense que vous savez pourquoi je suis dans cet état.

-Vous ne devriez pas l’être. »

 

L’écrivain s’avança vers elle et lui tendit son café. Kate remarqua qu’il n’y avait pas de couvercle pour fermer le tout. Elle remarqua aussi que la crème au-dessus formait un cœur et elle ne put retenir un sourire. Tous les deux avaient placé la barre haute en termes de geste ringard mais fort mignon.

 

-«Merci Castle. »

 

La jeune femme ne voulait pas que le cœur disparaisse mais elle avait besoin de boire son café. Elle le regarda une dernière fois avant de boire une gorgée. C’est alors que Castle sortit la carte de la poche de son manteau. Son cœur se mit à battre plus fort et plus rapidement contre sa poitrine.

 

-«Toutes les preuves mènent à moi ?

-J’ai… j’ai essayé de trouver un jeu de mots qui serait plutôt mignon et qui… qui rappellerait notre relation. Je sais que je ne suis pas aussi douée que vous mais…

-C’est parfait, Kate. »

 

La brunette releva les yeux et croisa le regard de son partenaire. Elle était incapable de dire quoi que ce soit, elle était hypnotisée par son regard. Nombreuses étaient les fois où elle se perdait dedans. Quand elle baissa la tête, elle vit qu’il n’avait coché aucune case.

 

-«Vous… vous n’avez pas… vous n’avez pas coché ?

-Oh, c’est vrai. Pour être honnête, j’ai pensé que vous me le demanderiez en face. Mais je peux très bien cocher la case si c’est… si vous ne pouvez pas. »

 

Elle avait fait cette carte, elle avait écrit une phrase bien mignonne dessus et lui avait demandé d’être son Valentin avant de la déposer. Elle pouvait bien lui demander maintenant qu’il était en face d’elle.

 

-«Est-ce que… est-ce que vous voudriez être mon Valentin, Rick ? »

 

Un sourire illumina le visage de l’écrivain.

 

-«Oui, Kate. Mille fois oui. »

 

Elle sentit le rouge lui monter aux joues. Elle replaça nerveusement une mèche de cheveux derrière son oreille avant de le regarder à nouveau.

 

-«J’aimerais pouvoir vous donner un peu plus, mais c’est tout ce que j’ai à vous offrir pour le moment.

-C’est suffisant, Kate. C’est plus que suffisant. Je vous le promets. »

 

Kate esquissa un petit sourire de coin. Castle regarda autour de lui avant de se pencher et venir déposer un baiser à la commissure de ses lèvres, la faisant rougir un peu plus.

 

-« Joyeuse Saint-Valentin, Kate.

-Joyeuse Saint-Valentin à vous aussi Castle. »

Valentin.
Retour à l'accueil