Kate n’avait pas prévu de passer sa soirée au loft ni d’y rester dormir, mais avec les événements de la journée elle était reconnaissante envers son partenaire, Martha et Alexis. Martha avait préparé un festin de roi et la brunette avait passé sa soirée à discuter avec les personnes qui comptaient le plus à ses yeux. Castle lui avait ensuite proposé de rester dormir alors qu’ils étaient en train de boire leur café dans le salon. Kate avait dit non une première fois, disant ne voulant pas déranger, mais elle n’avait pas réussi à refuser une deuxième fois. Voilà la raison pour laquelle la brunette était dans le grand lit de la chambre d’amis. Le matelas était confortable, il n’y avait aucun bruit, elle se sentait en sécurité et pourtant elle ne parvenait pas à fermer l’œil. Elle avait essayé toutes les positions possibles mais elle ne trouvait pas le sommeil. La brunette sortit de sa chambre pour aller boire un verre d’eau dans la cuisine en bas. Et alors qu’elle était en train de boire, elle entendit des bruits qui venaient de la chambre de l’écrivain. Elle se rapprocha petit à petit et se rendit compte que ce dernier disait son nom. Il était en train de faire un cauchemar. La brunette entra dans sa chambre et vit qu’il gigotait dans tous les sens dans son sommeil.

 

-«Kate, non… Kate, restez avec moi. Je suis là. Kate… »

 

Elle s’approcha et se baissa pour être à la hauteur de ce dernier.

 

-«Castle. Castle, c’est moi. Réveillez-vous, Rick. Réveille-toi. »

 

Kate caressait lentement sa joue et frottait doucement sa main sur son bras avec son autre main. L’écrivain se réveilla, mais il était toujours autant paniqué.

 

-«Ce n’était qu’un mauvais rêve, Castle. Je suis là, vous êtes là. Nous sommes tous les deux là et nous allons bien.

-La… la banque. Kate… restez avec moi. Kate. »

 

Kate pensait que son partenaire dormait paisiblement, mais en réalité il faisait des cauchemars où il la voyait blessée voire mourir. Elle continua de lui dire des paroles rassurantes, sans succès. La brunette caressa sa joue avant de se pencher vers lui et l’embrasser. Il ne répondit pas au baiser, mais elle sentit son corps se détendre et arrêter de bouger petit à petit. Quand elle sentit qu’il allait mieux, elle se recula et le regarda. Sa main caressait naturellement sa joue.

 

-«Je… c’est toujours un rêve ? souffla l’écrivain.

-Le mauvais rêve est terminé. Ça, c’est la réalité.

-Mais vous… vous venez de… je ne suis vraiment pas en train de rêver ?

-Non, Castle. Vous ne rêvez pas. J’ai vu quelque part que… retenir son souffle peut arrêter une crise d’angoisse ou calmer une personne qui panique. Et quand je vous ai embrassé, vous… vous avez retenu votre souffle ; expliqua Kate.

-Wow. »

 

Kate passa une main dans les cheveux de son partenaire. Ce dernier était en train de totalement reprendre ses esprits.

 

-«Vous vous sentez mieux ?

-Beaucoup mieux. Je suis… je suis désolé de vous avoir réveillée.

-Je ne dormais pas. Et je suis là pour ça. 

-Je ne vous ai pas proposé de rester ici pour vous occuper de moi. Je vous ai proposé de rester ici pour ne pas avoir à faire la route pour rentrer chez vous et pour vous reposer un peu plus. 

-Vous n’aviez pas d’arrière-pensée en pensant que je finirai dans votre lit, peu importe ce qui se passerait ? demanda Kate uniquement pour le taquiner.

-Lieutenant Beckett, comment osez-vous insinuer une telle chose ? »

 

Kate ne put se retenir de rire avant de rapidement son sérieux.

 

-«Vous voulez que je reste encore un petit peu ?

-Je vais bien, ne vous en faites pas. Vous pouvez aller dormir. »

 

Kate voyait dans ses yeux et entendait dans sa voix qu’il ne disait pas la mérité. Elle se leva du lit et fit le tour avant de venir se glisser sous les couvertures.

 

-«Vous…

-Dormez, Castle. Je suis là. Et vous pouvez toujours vous servir de moi comme doudou si vous ne vous sentez pas bien. 

-Vous allez sûrement regretter d’avoir dit ça. »

 

Kate ne comprit pas pourquoi il disait ça, jusqu’à ce qu’il vienne se blottir contre elle. Mais ça ne lui déplaisait pas du tout, bien au contraire.

 

-«Merci Kate.

-Vous devriez savoir, Castle. Always. »

Venir en aide.
Retour à l'accueil